jeudi 29 septembre 2011

On ne me chute pas...



3 clips qui tâchent. 3 vidéos qui tabassent. 3 musiques qui réveillent les oreilles. Orelsan qui inspire François Hollande, Com Truise qui avec le meilleur nom du monde refait Terminator et CSS qui, avec la choupinette Lovefoxxx, fait danser le monde entier.


 


mercredi 28 septembre 2011

Children, listen...


Un cheval, un sabre, une tronçonneuse

3 films, 1 chef d'oeuvre et 2 très bons, ultra-respectueux des codes et de la grammaire visuelle du genre qu'ils ont compris, se sont attribués et ont transcendé. Western, Kung-Fu, slasher. De quoi faire hurler les défenseurs du bon goût et du sérieux. Comme cela a toujours été le cas, on préférera se montrer à la séance du dernier réalisateur néo-nouvelle vague qui ne dit rien, n'apporte rien mais qui fait bien dans son c.v de spectateur qui se fait mousser. Et pourtant, quel gâchis serait-ce de passer à côté de ces 3 films qui ont tant de choses à dire et qui le disent bien.
Blackthorn, western brillant et subtil, reprend les choses là où Clint les avait laissées il y a 20 ans avec Unforgiven. Doté d'une photo à tomber par terre (le chef op est véritablement un génie), le film va à contre courant de tout ce qui se fait aujourd'hui et prend son temps pour peindre ses personnages complexes et raconter une histoire, celle d'un Butch Cassidy vieillissant, retraité en Bolivie sous le nom de Blackthorn alors que tout le monde le croyait mort. Sorte de western-somme qui mixe les influences passées (un panthéisme contemplatif cher à Terrence Malick, une sauvagerie et un nihilisme à toute épreuve comme chez papa Peckinpah, des personnages ambigus, entiers, imprévisibles comme chez Hawk, et une réflexion sur le mythe, l'histoire et les origines comme chez Ford), le film s'écarte peu à peu de ses lourdes influences pour trouver son propre ton et son style à lui. Des chevauchées comme rarement on en a vu au cinéma, des scènes musicales aussi inattendues que réussies, une exigence visuelle et narrative que Mateo Gil soutient pendant tout le film, des acteurs proprement habités par leur rôle (Sam Shepard déchire tout, Edouardo Noriega n'a jamais aussi bien joué...) font que Blackthorn a tout mais tout du chef d'oeuvre.

True Legend est un très bon film de kung-fu, une espèce de retour aux sources pour Yuen Woo Ping que les incultes du programme télé du mercredi ont tendance à réduire au simple chorégraphe de Matrix alors que le père Yuen Woo Ping a réalisé ou chorégraphié quelques uns des films de kung fu les plus importants. Malheureusement, pas aussi remonté et vénère que Tsui Hark avait pu l'être avec son Detective Dee (qui, à la différence de True Legend est un chef d'oeuvre), Yuen Woo Ping se fait plaiz en filmant des scènes de bastons virtuoses et ultra spectaculaires tout en mixant lui aussi tout un tas d'influences et de citations (le combattant manchot, la boxe de l'homme ivre, le wu xia pian d'antan). Le film souffre de quelques scories (les scènes avec des SFX un peu foireux) mais gagne en sympathie en remettant sur le devant de la scène un certain Vincent Zhao qui n'est autre que le chouchou Chiu Man Cheuk de la grande époque des films HK... (bon, si t'as pas vu The Blade ou Dr Wong contre les pirates, tu peux pas teste)



Tucker and Dale vs Evil est un slasher surprenant et franchement marrant qui tord le cou à tous les clichés du genre. Le film ne mollit jamais, car, chose rare, il arrive à garder le même rythme d'abattage de vannes jusqu'au final (un peu faiblard c'est vrai) et à relancer régulièrement l'intérêt en ponctuant ses scènes d'idées géniales. Parfait pour un samedi soir.

Y'a pas de saison pour que vive la musique, au fond pas de saison pour que vive le son...

Le retour de l'italo-disco-soupe des Glass Candy était très attendu. Vraisemblablement. Warm in the water, leur tout nouveau premier, sucré, efficace et estival single ne passera sans doute pas l'automne, autant donc en profiter durant ces quelques jours où le soleil fait sa pute.
Little Dragon a de chouettes copains (SBTRKT, Gorillaz pour ne citer qu'eux). Mais le groupe suédois sait aussi faire de la musique tout seul. Pour preuve ce 3ème album, Ritual Reunionqui s'écoute agréablement (la chanteuse Yukimi Nagano, à moitié japonaise, à moitié suédoise et donc fantasme absolu de tous les geeks de la terre y étant pour beaucoup) et dont les quelques trouvailles sonores permettent au disque de se distinguer de ses nombreux rivaux electro-pop.

Que reste-t-il de Nirvana en 2011? Un vieux gilet troué qu'on se refuse de jeter ou de vendre à un vide grenier? Peut-être. Il reste aussi un paquet de pognon à se faire. Et quitte à ramasser du brouzouf mieux vaut le faire en flattant la collectionnite de tout fan de base. Donc sort ces jours-ci un sublime coffret regroupant l'album Nevermind et ses fameux Devonshire Mixes qui restituent le mixage tel qu'il aurait toujours du être (et franchement c'est assez convainquant), des faces b, des démos (parfois inécoutables), des lives et un concert au Paramount le jour d'Halloween en 91. Alors, oui, Kurt Cobain, la guitare à hauteur des genoux, les fringues qui puent, les danseurs rigolos, tout ça... Mais le concert donne surtout l'occasion de voir la prestation exceptionnelle de Dave Grohl, génie de la batterie, véritable squelette du groupe, sans qui les deux autres s'écrouleraient comme un château de cartes à couper la dope.



dimanche 25 septembre 2011

Too handsome to be homeless










Ni repris ni échangés

Mr. Muthafuckin' eXquire

"Huzzah! (Remix)" [ft. Despot, Das Racist, Danny Brown, and El-P]


Un truc assez incroyable et grossier, à la limite du ridicule, un morceau qui semble être en pleine construction où chacun apporte dans la bonne humeur son style et son propre phrasé.

Bonnie Prince Billy  

"Quail and Dumplings"

Un bon clip, une bonne fin, une bonne chanson. Que demander de plus?

 

Girl Crisis

"The Sign"

Ace of Base repris par des filles ultra branchées de N.Y (qui viennent donc de groupes divers comme Chairlift, Au revoir Simone, Amazing Baby....) et qui chantent sur un tapis. Sur un tapis! Tout le monde veut voir ça, non?

Mount Kimbie 

"Carbonated"


Un morceau qui donne simplement envie de se promener à Londres sous la pluie.

 

 

samedi 24 septembre 2011

Coming next

Vite, vite, empresse-toi de mettre tout ça dans ton MP3 avant que le Grand Journal s'en empare et te fasse passer pour un ringard.

1) Une chanson qui colle comme du carambar sur les dents (j'adore)

 

2) un remix (jouissif) d'une chanson un peu poussive (j'adore)


 
 
3) Le nouveau copain d'Eminem qui va empôcher le jackpot d'ici peu (j'adore)
 
 
4) Le mec qui va remplacer Drake et Kid Cudi (j'adore)

 
5) Le groupe trop hype qui va forcément repasser dans le coin (j'adore)




Harry Crews, les bons points











Faut-il rappeler que les filles de Warpaint assurent?

Un an après la sortie de leur délicieux album The Fool et en attendant sa réédition Mac Deluxe, qui contiendra leur premier e.p de 2008 Exquisite Corpse, voici 4 extraits de leur Rough Trade Sessions où les nanas confirment qu'elles sont un des groupes majeurs actuels. Girl Power!

 

Youth Lagoon: deux chansons merveilleuses à écouter avant d'aller dormir




en téléchargement libre ici: http://youthlagoon.bandcamp.com/

jeudi 22 septembre 2011

T.G.I.F

Chez Viceroy, les filles doivent danser autour d'une piscine, il doit y avoir un canard rose dans le bassin et un mec endormi sur un matelas gonflable. Un type qui est le sosie d'Isaac de Loveboat doit remuer son shaker en rythme, le soleil doit chauffer les peaux satinées, mais personne n'a rougi, des traces de doigts gras doivent orner les derniers verres où s'évaporent un reste de pina colada chaude, il doit y avoir un mégot dans l'un d'eux avec du rouge à lèvres sur le filtre jauni, et par terre, une boîte d'allumettes sur laquelle est dessinée une bouche qui tire une grosse langue piercée sur un fond blanc. Un grand blond avec deux mannequins russes plus grandes que lui fait des grands signes de la main comme s'il avait reconnu quelqu'un. Un chinois doit brusquement rejeter la tête en arrière, l'index et le majeur de la main droite appuyés sur une narine, il renifle très fort, crache par terre, puis se met à faire des prises de kung fu en suivant les beats de la musique. Tout le monde doit danser. Les têtes doivent commencer à tourner. Il faut encore tenir toute la nuit. Il ne doit être que 18h00. 
(presque) Tout Viceroy est téléchargeable gratuitement ici:

06 24 75 32 14

on avait dit qu'on choisirait jamais pas sur les fringues pas sur les mères t'avais dit jamais je te rappelle c'est une question qu'on ne se poserait pas qu'est-ce qui t'arrive là je comprends pas ton délire ma pauvre vieille j'te jure je peux pas t'as oublié ton honneur au vestiaire tu cherches quoi au juste j'ai pas le temps pas la force pas la tête à ça c'est tout c'est pas le moment tu comprends je suis pas allée au lycée depuis 2 semaines t'as pris mes cours le téléphone arrête pas de sonner depuis 3 jours ma mère vient de renverser son verre sur le canapé ptdr ça fait une grosse tâche rouge sous ses grosses cuisses rouges comme si elle avait ses règles tiens mon daron aussi maintenant il déprime au choix parce que ma mère boit parce qu'il est en fin de droits parce qu'il ne la saute plus parce qu'il ne sautera plus personne parce que je suis grosse je sais pas j'ui ai pas demandé je devrais ou pas tu crois j'ai pas vu ma soeur aujourd'hui ni hier ni avant-hier on m'a dit qu'elle sort avec un type qui la paie pour faire des pipes à ses potes y'en a qui disent vraiment n'importe quoi c'est la famille quoi et toi toi tu me demandes de choisir t'as vraiment pété un câble je croyais que je pouvais compter sur toi en plus chérie Rihanna ça prend 2 N comme dans connasse juste c ki tu crains arrête lâche ton téléphone tu te répètes je veux pas choisir en plus je suis sûre que tu sais ce que je pense Britney mais je te le dirai pas personne ne lui arrive à la chatte c'est ça que tu veux entendre le délire merde ma mère vient de dégueuler son vin elle croit quand même pas que je vais aller ramasser sa gerbe couleur myrtille
pire
j'ai plus de batteries
t'as du crédit appelle toi aussi
MDR
t'as peut être raison finalement c'est Katy 

mercredi 21 septembre 2011

Chewing Gum











Drive

C'est toujours amusant d'écouter une b.o avant de voir le film. C'est un peu comme lire le bouquin avant d'en voir son adaptation et son incarnation sur grand écran. Ou rencontrer une meuf dont on n'a vu que la photo sur Meetic. On y projette très rapidement et peut être maladroitement tous ses fantasmes d'histoires parfaites.
La b.o du film de Nicolas Winding Refn les alimente tous. Avec ses 5 premiers titres très 80's, on se croirait un peu dans le Vice City de GTA ou tiens, revenu en 1985, pile poil au moment où tous les kids de la planète mangeaient du pop corn devant Police Féderale Los Angeles. Enfin pas tous, c'est vrai.
Mais, plutôt que la Californie, c'est sans doute du côté du l'Italie qu'il faut chercher l'inspiration de ces premiers morceaux, très italo-disco comme on dit. Nightcall de Kavinsky, par exemple, avec la toujours très très choupinette Lovefoxxx en featuring, ressemble à un mix un peu taré de Giorgio Moroder et de Lucio Battisti. Ce qui donne le ton pour la suite, jusqu'à l'entêtant et minutieux titre des Chromatics, Tick of the clock. Comme son nom l'indique.
Après ces 5 morceaux originaux, Cliff Martinez, qui fit un temps partie des Red Hot, prend le volant et conduit la fin du score sur une atmosphère planante, sans trop passer la cinquième mais en installant une fausse inquiétude comme si à tout moment la collision était possible.