mercredi 21 septembre 2011

Drive

C'est toujours amusant d'écouter une b.o avant de voir le film. C'est un peu comme lire le bouquin avant d'en voir son adaptation et son incarnation sur grand écran. Ou rencontrer une meuf dont on n'a vu que la photo sur Meetic. On y projette très rapidement et peut être maladroitement tous ses fantasmes d'histoires parfaites.
La b.o du film de Nicolas Winding Refn les alimente tous. Avec ses 5 premiers titres très 80's, on se croirait un peu dans le Vice City de GTA ou tiens, revenu en 1985, pile poil au moment où tous les kids de la planète mangeaient du pop corn devant Police Féderale Los Angeles. Enfin pas tous, c'est vrai.
Mais, plutôt que la Californie, c'est sans doute du côté du l'Italie qu'il faut chercher l'inspiration de ces premiers morceaux, très italo-disco comme on dit. Nightcall de Kavinsky, par exemple, avec la toujours très très choupinette Lovefoxxx en featuring, ressemble à un mix un peu taré de Giorgio Moroder et de Lucio Battisti. Ce qui donne le ton pour la suite, jusqu'à l'entêtant et minutieux titre des Chromatics, Tick of the clock. Comme son nom l'indique.
Après ces 5 morceaux originaux, Cliff Martinez, qui fit un temps partie des Red Hot, prend le volant et conduit la fin du score sur une atmosphère planante, sans trop passer la cinquième mais en installant une fausse inquiétude comme si à tout moment la collision était possible. 
 

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